Grégoire Scalabre

est « entré en poterie » très jeune, à la suite de la rencontre d'un céramiste poète animateur au pensionnat qu'il fréquentait.

Depuis lors, il n'a cessé de chercher dans les formes et les matières tout ce qu'elles peuvent révéler de sens et d'émotions.

A 16 ans il est en formation théorique au lycée technique de Longchamp et en apprentissage à l'Atelier du Sage à Dieulefit (Drôme).

A 19 ans, il recherche à nouveau les bases du geste auprès d' Agir Céramique chez Christian Coissieux, puis complète sa formation dans la chimie de l'émaillage.

Poursuivant son expérience du sensible, il est un temps formateur céramiste à la maison d'arrêt de Bois d'Arcy.
En 2000, l' Institut de la Céramique Française lui confie un atelier de formation en tournage; il a 26 ans.
En 2002, il fonde son atelier et sa propre marque.
Il est un des « talents à la carte » du salon « Maison et Objet » en 2007.

C'est le temps du design, toujours attiré par l'architecture et le dessin industriel ses formes dépouillées se confrontent à l'essentiel. Ses objets utilitaires sont remarqués, certains font l'objet d'éditions comme le pichet « Harpo » chez Eno.
Rossana Orlandi l'invite sur son Spazio à Milan.

En 2005, il fonde avec Christophe Bonnard l'association et école de céramique ATC. il peut ainsi transmettre sa vision personnelle et singulière du métier de tourneur céramiste.

Son travail personnel, cependant, s'oriente plus radicalement vers la sculpture.
Il expose à la Galerie Nec des créations comme « Temps Modernes » et « Hommage à Bernd Friberg ».

En 2008 il entre en résidence à la Manufacture Nationale de Sèvres pour continuer ses recherches et poursuivre sa démarche artistique avec la contibution technique de la Manufacture.
Des œuvres de grandes tailles voient le jour, comme la série « Haussmann » et la monumentale « Astrée », exposée au Musée des Arts Décoratifs de Paris dans le cadre de l'exposition « Circuits Céramiques » (hiver 2010-2011)

 2011-12 sera consacré à une recherche périlleuse de la forme, comment épurer tout en déstructuralisant au maximum, comment montrer ce qui n’est pas, comment faire voyager le regard en trois dimensions non seulement à l’extérieur mais en même temps à l’intérieur de la structure.
Parti d’une idée simple la réalisation s’avèrera des plus complexes.
Seule l’abnégation féroce de Grégoire arrivera à bout de cette œuvre, ainsi naquit « Les nasses »


 

 
En 2015 Grégoire organisera un stage pour les tourneurs confirmés
                                       



Une vidéo de la réalisation Astré. 
 
Le travail de Grégoire


 

 
 
 



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